Méthodologie
Nous mettons en œuvre des méthodes quantitatives et qualitatives.
Nous nous appuyons largement sur les données primaires collectée auprès des entreprises et de leurs dirigeants. Elles sont la principale source de nos études économiques et donnent accès à un grand niveau de détail et de nuance. Nous les recueillons via des questionnaires en ligne et bien sûr des entretiens semi-directifs (>250 entretiens menés à ce jour). Nous menons la plupart de nos entretiens par téléphone, ce qui permet une plus grande flexibilité et une adaptation aux emplois du temps parfois changeants ou hachés des dirigeants.
Nous les complétons par les chiffres publiés par les instituts de statistiques (INSEE, Eurostat, DARES, DGE...) et leurs bases de données (FLORES, ESANE...), ainsi que par les banques centrales, organisations professionnelles, ministères, agences spécialisées, observatoires sectoriels, chambres de commerce et d'industrie.
Les données quantitatives sont ensuite insérées dans nos modèles, par exemple pour le chiffrage des impacts (cf. ci-dessous) ou des marchés potentiels.
Nous mettons aussi en œuvre des questionnaires en ligne à destinations des entreprises ou des populations locales (associations, riverains), des visites de terrains, des recherches en ligne.
Nous nous appuyons enfin sur la théorie et littérature du développement économique local (géographie économique, économie de l’innovation, économie évolutionniste), lorsque c'est pertinent. Par exemple, l'approche de la « variété apparentée » peut utilement nourrir une stratégie de développement économique local.
Méthodes de l'évaluation d'impacts
Elles se fondent sur le triptyque :
Emploi | Revenu | Valeur ajoutée
Des indicateurs directs, concrets, facilement identifiables, qui englobent à la fois :
-
Le court-terme – les emplois sont la première conséquence d'une création d'activité économique : il faut une main d'œuvre supplémentaire pour produire
-
Le moyen-terme – une nouvelle activité économique génère aussi de nouveaux revenus, pour les entreprises (chiffre d'affaires), les ménages (salaires), et les pouvoirs publics (recettes fiscales)
-
Le long-terme – la valeur ajoutée est l'indicateur du long-terme, elle est associée au changement technique, à l'innovation, donc à des nouvelles capacités ou compétences à même de perdurer dans un endroit donné
Notre modèle quantitatif propriétaire chiffre les indicateurs souhaités (par exemple emploi, chiffre d’affaires, salaires, fiscalité, valeur ajoutée), à l’échelle géographique voulue.
Il distingue également les différents types d’impacts économiques :
-
Directs, indirects et induits
-
Créés et maintenus
-
Les effets pérennes et ceux qui sont temporaires
-
Les réductions d’activité le cas échéant, pour l'établissement du solde net de création d'activité
Les méthodes qualitatives permettent d’apprécier la durabilité des retombées économiques et de répondre entre autres aux questions suivantes :
-
Les créations d’activité seront-elles durables ?
-
Pourront-elles en amener d’autres et générer des cercles vertueux ?
-
A quelles autres retombées pourra-t-on s’attendre sur le long terme?
Egalement basée sur des entretiens ou enquêtes, l'analyse qualitative appréhende les effets sur l'innovation ou la vitalité des écosystèmes, tous deux facteurs de pérennisation des gains économiques (cf. « Le développement économique local »). Les sources sont les entreprises et tout autre acteur pertinent (organisations professionnelles, agences spécialisées, collectivités, etc.).